Organise-toi avec nous pour lutter contre la précarité étudiante et le capitalisme !

C’est un phénomène dont les médias parlent déjà depuis des années. En 2019, un étudiant français était allé jusqu’à s’immoler par le feu pour le dénoncer : la précarité étudiante. Il s’agit désormais d’une notion indissociable des études supérieures, dont les coûts représentent encore un obstacle pour de nombreux jeunes. Et la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver les choses. En novembre 2021, une délégation de 200 jeunes menée par la Fédération des Étudiants Francophones (FEF) s’était rendue au siège du gouvernement pour manifester contre « l’absence de mesures politiques structurelles de lutte contre la précarité croissante des étudiants ».

Des études constatant d’année en année l’augmentation du coût de la vie étudiante en Wallonie sortent régulièrement dans la presse. En Flandre l’augmentation du coût de la vie étudiante pour 2023 avoisinait les 10% et en France, pour 2023-2024, elle sera de 6,5% selon l’UNEF.

Le décret paysage n’aidera en rien les étudiants, dont certains cumulent souvent petits boulots et études, à sortir de cette précarité et réussir. Que du contraire, ce décret les forcera seulement davantage à arrêter leur étude. Dans le prolongement des politiques néolibérales, ce décret n’est qu’une mesure de plus qui a accroit les inégalités.

 Durant la même période, les profits des plus grosses entreprises de Belgique ont littéralement bondi...

En plus de leurs marges habituelles (en augmentation également), 35 à 40 milliards de profits « opportunistes » ont été réalisés par les entreprises belges qui ont profité de la hausse du coût des matières premières au début de la guerre en Ukraine pour augmenter leurs prix de manière abusive (via la greedflation, la shrinkflation, etc.). Selon le Fonds monétaire international, près de la moitié de l’inflation constatée en zone euro depuis le début de l’année 2022 est due à une augmentation des bénéfices des entreprises.

Ce système ne « fonctionne » que pour la minorité possédant les moyens de production

Sous le capitalisme il existe une réelle tendance au définancement des services publics, et donc de l'éducation, alors qu'il n'y a jamais eu autant de profits générés notamment grâce à la flexibilisation du marché du travail et aux trop nombreux cadeaux fiscaux faits aux capitalistes. C’est un système extrêmement inégalitaire qui, à mesure que croit la contestation sociale, se fait chaque jour plus violent dans sa répression et sa précarisation de la majorité de travailleurs et étudiants.

Crise environnementale, guerres impérialistes, pauvreté et exploitation croissantes, résurgence de l’extrême droite : le capitalisme a plongé l’humanité dans une impasse. Révolution lutte contre toute forme d’oppression et d’exploitation, pour une société socialiste qui repose sur une planification démocratique de l’économie pour que nous puissions décider ensemble de ce qu’il convient de faire avec tout ce que nous produisons chaque jour grâce à notre force de travail et nos connaissances. Pour satisfaire les besoins fondamentaux de tous et préserver la planète !

Le cercle Révolution de l'Umons organise régulièrement des événements publics et des formations pour préparer correctement les jeunes et les travailleurs à jouer un rôle dans les inévitables mouvements sociaux qui remettront à l'ordre du jour les questions de justice sociale et de refinancement des services publics, pour que, par exemple : le secteur privé reste en dehors de l’enseignement et de la recherche scientifique, des cours universitaires et des logements étudiants publics accessibles à tous et de qualité, des cantines gratuites et des salaires étudiants (comme c’est déjà le cas au Danemark). Tout cela n’est pas utopique, c’est largement accessible si nous mettons à bas le système capitaliste qui privatise les bénéfices et socialise les pertes depuis bien trop longtemps.

Nous sommes également actifs dans les mouvements de lutte actuels et intervenons régulièrement pour soutenir étudiants, travailleurs, opprimés en lutte. Alors, si tout cela te parle, rejoins-nous !

Notre revue

 
 

 Révolution 50 1 page 001

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