La campagne « Pas Touche au Venezuela » condamne fermement l’assassinat de Robert Serra, membre PSUV de l’assemblée nationale du Venezuela, ainsi que de sa compagne Maria Herrera. La façon dont ils ont été assassinés a été particulièrement brutale. Robert Serra a été retrouvé bâillonné et ligoté. Il avait été poignardé plus de cinquante fois. Le ministre de l’Intérieur et de la Justice, Rodrigues Torres, a dit que selon les premières investigations, le crime avait été « prémédité, planifié et méticuleusement exécuté », et que cet assassinat n’était pas fortuit, mais plutôt une exécution macabre.

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Nous notons que Robert Serra avait prévenu qu’une campagne d’assassinats de cadres moyens de la révolution bolivarienne menaçait. Nous notons que ces assassinats ont eu lieu au moment des révélations concernant les plans terroristes organises par le « meneur étudiant » Lorent Saleh qui impliquent l’ex-président colombien Uribe. 

Nous notons que cela ne serait pas le premier assassinat politique commis au Venezuela. Un grand nombre de leaders et activistes ouvriers paysans, indigènes et populaires ont été tues par des mercenaires de l’oligarchie depuis la première élection du Président Chavez en 1998. Dans un nombre bien trop grand de cas, les crimes ont été impunis, les responsables n’ont jamais été juges, ayant quitté le pays ou fui alors qu’ils étaient sous caution.

Il y a eu le cas de Pedro Doria, un militant pour la réforme agraire, tué par les mercenaires des propriétaires terriens de Zulia en 2002. Il y a le cas du procureur général de la République, Danilo Anderson,  tué par une bombe placée sous sa voiture, alors qu’il tentait de faire inculper les responsables de la tentative de coup d’État de 2002. Il y a eu le cas des syndicalistes de l’Aragua, Richard Gallardo, Luis Hernandez et Carlos Requena, tués par les mercenaires des patrons, en 2008. Il y a eu le cas du chef du peuple indigène Yupka, Sabino Romero, tué en 2013 par les mercenaires des propriétaires terriens. Ces cas sont seulement une toute petite partie de la longue liste qui inclue aussi l’assassinat récent du maire PSUV du quartier Libertador de Caracas, Eliecer Otaiza, en avril de cette année.

Nous exprimons notre solidarité avec le mouvement révolutionnaire bolivarien en général et avec le PSUV en particulier, après cette perte tragique.

Nous réaffirmons notre engagement à construire la solidarité et à défendre la révolution bolivarienne contre ses nombreux ennemis au Venezuela et à l’étranger. 

Nous demandons que ceux qui sont responsables soient jugés et punis.

Nous demandons la justice ! Assez d’impunité ! Solidarité avec la révolution Bolivarienne ! En avant vers le Socialisme.  

Notre revue

 
 

 Révolution 50 1 page 001

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