Le 8 janvier, des partisans du président sortant Jair Bolsonaro ont envahi et saccagé plusieurs bâtiments publics dans la capitale du Brésil. Nous publions ci-dessous une déclaration de nos camarades de la section brésilienne de la TMI. L’original en portugais est disponible sur leur site.

Au Brésil, le gouvernement de Bolsonaro est fracturé, traversé par des scissions et des crises. La classe dirigeante est désespérément divisée sur la gestion de la pandémie de coronavirus et face à l’effondrement économique auquel le pays est confronté. Article publié le 24 avril 2020 par Esquerda Marxista.

Jair Bolsonaro apparaît comme grand favori pour devenir le prochain président du Brésil. Nous relayons une traduction de la déclaration du Courant Gauche Marxiste, section brésilienne de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) à propos des résultats du premier tour des élections.

L’année 2018 a commencé sur fond de luttes sociales massives dans le monde. D’immenses manifestations ont eu lieu en Iran, remettant en cause la République islamique. En Tunisie, la jeunesse s’est mobilisée contre le chômage et l’austérité. Ces mouvements sociaux illustrent bien la grande instabilité politique qui touche tous les pays.

Le syndicat des travailleurs municipaux de Florianopolis (Sintrasem) au Brésil, est attaqué par la ville et la justice. La grève entamée par les travailleurs contre les mesures dégradant les droits acquis et diminuant les salaires et les pensions, votées par le maire Gean Loureiro (PMDB), a été déclarée illégale par la Cour régionale du travail, qui a ordonné la fin de la grève ainsi qu’une amende de R$15.000,00 (€4500), tout en rendant secrets les actes des délibérations ! Un scandale ! Comme s’il s’agissait d’une affaire pénale contre un gang criminel…

Les 5 et 26 octobre derniers se sont déroulées les élections générales au Brésil, qui renouvellent, pour quatre ans, la présidence de la République, le congrès national, ainsi que les gouverneurs et assemblées législatives des Etats régionaux. Le Parti des Travailleurs (PT) et sa candidate, Dilma Roussef, ont remporté ces élections en obtenant, pour la présidentielle, 51,6 % des voix, contre 48,4 % pour Aécio Neves, le candidat du Parti de la Social-Démocratie Brésilienne (PSDB, droite), soutenu par la classe dirigeante.

Quelque 500 000 touristes étaient attendus pour la Coupe du monde de la FIFA, au Brésil. Mais dans un pays où le football suscite une immense ferveur populaire, l’humeur des masses n’était pas vraiment à la célébration, mais à la révolte. Le souhait de Michel Platini – que les grèves et manifestations s’arrêtent pendant la compétition – est resté un vœu pieux.

Cet article a été publié le 10 juin dernier, en anglais, sur le site web marxist.com. Nous l’avons traduit dans son intégralité. Certains événements qui y sont décrits étant en train de se produire au moment de la publication initiale, il se peut que des développements aient eu lieu depuis, ceux-ci n’étant évidemment pas traités ici.

Ce qui a commencé comme une petite manifestation contre une augmentation de 20 centimes du prix du ticket de transport public à São Paulo s’est transformé en un mouvement de masse national impliquant plus d’un million de personnes dans 80 villes du pays – et ce après avoir obligé le maire de São Paulo, Fernando Haddad, et le gouverneur régional, Geraldo Alckmin, à faire marche arrière le 19 juin.

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