La santé ne peut pas se soumettre aux impératifs de profit du capitalisme.

Pourtant, la recherche du profit et de la rentabilité capitaliste a pénétré nos hôpitaux, nos maisons de repos, nos pharmacies, et notre sécurité sociale. Les malades ne sont plus des patients mais des clients ; les soins sont devenus des services quasi-commerciaux.

Révolution veut contribuer à mettre fin à cette santé au service du capitalisme. Pour cela, nous proposons un service public national de santé : les hôpitaux privés seraient alors intégrés dans un service public unique. La médecine ne doit également plus être financée à la prestation. Ce système du paiement à la prestation pousse à la surconsommation et pille systématiquement la sécurité sociale en faveur des entreprises de la santé. Les médecins, chirurgiens et autres praticiens doivent devenir des salariés comme leurs collègues paramédicaux, ouvriers et administratifs. Les entreprises pharmaceutiques et de matériel médical, ainsi que les labos de biologie clinique qui pillent la sécurité sociale doivent être nationalisés et gérés démocratiquement par son personnel, par des représentants des travailleurs de la santé et des patients. De cette façon seulement, on pourra mettre la santé à l’abri des rapaces capitalistes.

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 Révolution 50 1 page 001

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